LE VENT !!!

  C'est la tempête en poitou !

  Le vent souffle  par rafales , à je ne sais quelle vitesse ,et s'engouffre sous les volets à me faire peur et me donner des frissons !!

   Derrière mon écran subitement en écoutant  le martellement de la pluie sur les volets ,  une strophe d'une poésie apprise jadis à l'école primaire ,m'est revenue en mémoire !!
 
  Le vent    ( Emile Verhaeren )

Sur la bruyère longue infiniment, Voici le vent cornant Novembre, Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent Qui se déchire et se démembre, En souffles lourds, battant les bourgs, Voici le vent, Le vent sauvage de Novembre.   Aux puits des fermes, Les seaux de fer et les poulies Grincent ; Aux citernes des fermes, Les seaux et les poulies Grincent et crient Toute la mort, dans leurs mélancolies.   Le vent rafle, le long de l’eau, Les feuilles mortes des bouleaux, Le vent sauvage de Novembre ; Le vent mord, dans les branches, Des nids d’oiseaux ; Le vent râpe du fer Et peigne, au loin, les avalanches, Rageusement, du vieil hiver, Rageusement, le vent, Le vent sauvage de Novembre.   Dans les étables lamentables, Les lucarnes rapiécées Ballottent leurs loques falotes De vitres et de papier. — Le vent sauvage de Novembre ! — Sur sa butte de gazon bistre, De bas en haut, à travers airs, De haut en bas, à coups d’éclairs, Le moulin noir fauche, sinistre, Le moulin noir fauche le vent, Le vent, Le vent sauvage de Novembre.   Les vieux chaumes, à cropetons, Autour de leurs clochers d’église, Sont ébranlés sur leurs bâtons ; Les vieux chaumes et leurs auvents Claquent au vent, Au vent sauvage de Novembre. Les croix du cimetière étroit, Les bras des morts que sont ces croix, Tombent, comme un grand vol, Rabattu noir, contre le sol.   Le vent sauvage de Novembre, Le vent, L’avez-vous rencontré le vent, Au carrefour des trois cents routes, Criant de froid, soufflant d’ahan, L’avez-vous rencontré le vent, Au carrefour des trois cents routes, Criant de froid, soufflant d’ahan, L’avez-vous rencontré le vent, Celui des peurs et des déroutes ; L’avez-vous vu, cette nuit-là, Quand il jeta la lune à bas, Et que, n’en pouvant plus, Tous les villages vermoulus Criaient, comme des bêtes, Sous la tempête ?   Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent hurlant, Voici le vent cornant Novembre.

 Voilà !!!! je pense que certaines d'entre vous se souviendront  de ces vers !!
  VIVE !!! google une fois de plus qui m'a permis de lire cette poésie en entier  , l'instit  en son temps ,l'ayant abrégée pour nous la faire apprendre !!
  Bonne nuit !!! moi je vais me mettre sous la couette et me boucher les oreilles en espérant trouver le sommeil.
 ELVY

Comments

[sophie]

Oh! oui, je me souviens de ces vers, j'aime beaucoup ce poète.
Belle photo de la tempête.
Bisous
Sophie

[soizig le Dinannaise]

Bonjour Elvy
Merci de m'avoir permis de retrouver cette poësie que j'ai appris quand j'étais au primaire. Je pense me souvenir que des 3 premières strophes.
Bisous
Françoise

[Malou]

Bonjour Elvy ! Enfin...j'espère que ce vent ne t'a pas empéchée de dormir...vu la courbure des arbres il devait souffler très fort ! Je me souviens aussi de cette poésie apprise en "primaire" à
l'époque j'avais de la mémoire Bonne journée Elvy ! Ton Tél m'a fait plaisir ! Je t'embrasse fort malou

[kahouette]

Coucou mon Elvy ! chez moi aussi le vent est une calamité...De plus en plus il souffle et dévaste parfois mes plantations. Mais que faire ? Il y a bien des haies autour de mon jardin mais pas
costaudes...Mille doux bisous ma douce et bon WE, papouilles à Martin :o)

[Marithe]

J'ai vécu à Calais plusieurs années et il y avait toujours du vent, je marchais toujours courbée et le vent est très bien décrit dans ce poème.Peut-être un jour sans vent sur le reste de l'année,
c'était épuisant
Ici dans le Gers il n(y a pas souvent du vent presque pas .Je préfère

Bises